Revue de presse

Interview, 22 octobre 2018 :

Interview par Jean-Louis Riguet (cliquer ici pour ouvrir le fichier PDF).



Evénements n°237, avril 2012.

Interview menée par Sophie Nouet.


Interview menée par Camille, étudiante en Licence Métiers du Livre à l’IUT de Grenoble. Décembre 2011.

As-tu cherché un éditeur avant de t’autoéditer ? Est-ce un choix ou parce que tu ne trouvais pas d’éditeur adéquat/qui t’acceptait ?

Je n’ai pas pensé une seule seconde à soumettre mon manuscrit à un éditeur. En effet, ma démarche reste très personnelle et s’adresse à un public restreint. J’ai décidé de mettre mon récit à la disposition de ceux qui le souhaitent, sans prendre en considération son potentiel commercial. J’ai en revanche décidé de me conformer aux exigences éditoriales afin d’obtenir un livre satisfaisant aussi bien pour les lecteurs que pour moi-même. J’ai aussi demandé un ISBN et me suis acquitté du dépôt légal.

Connais-tu les plateformes d’autoédition qui rassemblent plusieurs auteurs ? Qu’en penses-tu ?

Je ne connais que très peu les plateformes d’autoédition. À l’origine de mon projet, j’en ai visité quelques-unes afin de voir si elles contenaient des informations qui me seraient utiles et m’éviteraient de tomber dans certains pièges. J’y ai effectivement trouvé de bons conseils, mais aussi des contenus de forums d’auteurs autoédités dont l’intérêt et la qualité étaient étonnamment décevants…

Quels sont pour toi les avantages et les inconvénients de l’autoédition ? (liberté, correction…).

L’autoédition a ceci d’avantageux que l’auteur est totalement libre de créer et de communiquer ce qu’il souhaite réellement exprimer, ce qui comporte malgré tout quelques risques… En outre, l’auteur reste maître de son calendrier et peut prendre le temps de retravailler son texte jusqu’à ce qu’il obtienne un résultat parfaitement abouti. L’indépendance qui résulte de l’autoédition permet de choisir en toute liberté chaque aspect du livre. Cependant, je me suis soucié des attentes de mon public, ce qui m’a conduit à le « sonder » lorsque plusieurs choix se présentaient à moi. Pour la couverture par exemple, j’ai tenu compte de l’avis de mon entourage pour la composer.

Les inconvénients de l’autoédition sont évidents : seul, on ne bénéficie que d’une diffusion très restreinte et la visibilité reste incroyablement faible. Les ventes demeurent donc confidentielles. De plus, sans marque de commerce (maison d’édition), on n’obtient que peu de légitimité auprès du public car beaucoup pensent que le travail risque de s’avérer médiocre : l’autoédition n’a pas bonne réputation.

Dans l’autoédition, il faut tout faire soi-même. Par conséquent, j’ai dû rechercher et trouver des personnes qualifiées pour me relire d’une part, et pour m’aider sur le travail de PAO d’autre part. Il ne faut pas oublier que plusieurs regards sont nécessaires car lorsque l’on conçoit un travail, certaines choses nous échappent. Par conséquent, faire relire son travail est indispensable car il n’y a pire relecteur que soi-même. En dernier lieu, il faut trouver un imprimeur, faire une demande d’ISBN à l’AFNIL et déposer son livre à la BNF. Pour résumer, je peux dire que la conception d’un livre de A à Z prend énormément de temps et est source d’un stress plutôt intense.

Qu’en est-il de la diffusion de ton livre ? Quels moyens utilises-tu pour faire connaitre ton travail ?

La diffusion du livre est primordiale : c’est celle-ci qui conditionne le nombre de ventes car, si le livre n’est pas vu, il ne sera pas acheté. J’ai choisi de faire imprimer mon livre en 100 exemplaires, stock qui permet d’honorer à la fois les commandes issues de la vente en ligne depuis mon blog, et de livrer les quatre librairies avec lesquelles j’ai choisi de travailler. J’ai sélectionné ces libraires en raison de leur spécialité (Itinéraires, spécialiste des récits de voyages, et La Librairie du Québec à Paris), mais aussi de leur situation géographique et de leurs heures d’ouverture (la librairie indépendante de la ville dans laquelle j’habite, ainsi qu’une librairie parisienne ouverte jusqu’à 22h).

J’ai aussi mis mon fichier sur une plate-forme d’autoédition (lulu.com), ce qui va me permettre d’être présent sur Amazon début 2012 (lulu.com attribuant son propre ISBN et agissant comme éditeur). Par ailleurs, je communique sur les forums et compte beaucoup sur le bouche-à-oreille. Mais je constate que mon livre est mieux reçu par les Québécois que par les Français candidats à l’immigration, que mon retour en France semble mettre particulièrement mal à l’aise. Le thème du retour au pays est sensible, c’est pourquoi ce genre de récit reste rare, malheureusement.

Préfères-tu vendre tes livres sur papier ou par fichier numérique ?

Actuellement, je ne propose pas de version numérique de mon livre. Mais je vais probablement me pencher sur le sujet prochainement. Je privilégie donc pour l’instant les ventes du livre imprimé.

Paris, le 06 décembre 2011.


IDFM, jeudi 26 avril 2012

Quartier du talent, présenté par Alain Blondel.


TVFil78, mercredi 16 mai 2012

« Le face à face » du 7/8, présenté par Wilfried Richy.

Laisser un commentaire